Tout le matériel utilisé doit être stérile. Le dermographe travaille avec une aiguille reliée à une buse d’injection et recherche un trait précis, qu’il va obtenir par des petits mouvements de va-et-vient. « Les pigments doivent rester à la limite du derme et de l’épiderme, car si l’on va trop en profondeur, on va toucher des vaisseaux et les pigments vont fuser : le trait ne sera plus contrôlé.
Les risques
Cette pratique expose à un risque de réaction cutanée ou d’infection important. La dermopigmentation doit donc être réalisée dans des conditions d’hygiène strictes et comporte de nombreuses contre-indications.
Un cadre réglementaire encadre cette pratique :
Les locaux dans lesquels sera réalisé le tatouage doivent avoir reçu l’agrément des autorités sanitaires.
L'esthéticienne doit avoir suivi une formation spécifique notamment hygiène et salubrité en plus de ses diplômes d'esthéticienne.
Changement législatif
Un changement législatif publié le 14 Décembre 2020 entre en vigueur ce mardi 4 janvier 2022, Les tatoueurs / esthéticiennes européens ne voient plus la vie en couleurs, ils ont l’interdiction d’utiliser 25 pigments considérés comme toxiques ou cancérogènes pour réaliser leurs dessins sur la peau des clients. Sont concernées des teintes de jaune, rouge, vert, bleu ou encore orange auxquelles s’ajoutent 4000 substances chimiques qui ne pourront être utilisées que dans d’infimes quantités. Certaines couleurs de susbstitution ou alternatives sur les produits interdits. Ceux ne bénéficiant à l'heure actuelle de produits de substitution dont le Green 36 et le Blue 15:3 derniers disposent d'une dérogation limitée dans le temps à 36 mois.
Consulter le RÈGLEMENT (UE) 2020/2081 DE LA COMMISSION